Téléphonie made in France

Ainsi que le couteau suisse, le téléphone portable, très prisé des français, est un objet aux multiples fonctions. Il permet de lire ses emails, de consulter Internet, d’écouter la radio, de faire des calculs, de planifier sa semaine, etc. Accessoirement, le portable permet de téléphoner. Il est aussi appelé « mobile », mais, chose bizarre, seulement par ceux qui les vendent.

Au Québec, le téléphone portable est nommé «cellulaire». Cependant, il s'y fait beaucoup plus discret. De toute façon, le cellulaire est très primaire : il est réduit à la fonction de téléphone. Alors, revenons vite au portable.

Le portable, on dort avec car il nous sert de réveil. Le portable, on voyage avec car il se convertit en appareil photo et parfois en caméra! Il peut permettre d'être joignable partout dans le monde (ou presque). Pour s'isoler en musique, le portable devient Ipod, le petit frère high tech du walkman. Les rendez-vous ne se prévoient pas précisément : inutile, il suffit de s’appeler, jusqu’à ce que l’on se retrouve nez à nez! Le portable, on le reconnait au son : suivant la musique qu’il émet, on sait si c’est le sien ou celui du voisin. Gare aux situations où c’est votre sonnerie, certes, qui échauffe les oreilles sensibles, … mais ce n’est pas votre téléphone! Dans ce cas, ne pas paniquer en allant fouiller dans le sac d'à côté. Ça ne passerait pas.

Le cellulaire est si banal que je ne trouve vraiment rien à en dire.

Muni d'écouteurs et d'un micro, il suffit de parler devant soi, le portable dans la poche. Mais ces bavards solitaires n'impressionnent plus personne. Téléphoner avec son portable dans une cabine téléphonique (car il en reste!) permet de s’abriter de la pluie. N'oublions pas le SMS (ou texto), très populaire. Le texte remplace la parole. Le SMS a son propre langage. Slt, j v ok, lol est un exemple de message SMS.

Attention, tout n’a pas été dit! Le portable devient jeu vidéo à ses heures perdues. Il se transforme en GPS dans la voiture pour nous indiquer la route, en précisant les limites de vitesse! Le portable possède la fonction de traitement de texte et de tableur, avec reconnaissance d'écriture (vive le crayon électronique!). Enfin le portable fait visiophone : votre interlocuteur apparaît sur votre écran.

Ce n’est pas fini! Encore expérimental mais bientôt sur le marché, le portable deviendra un moyen de paiement et servira de badge à l’entrée des bureaux. Et, bien sûr, le portable fournira prochainement… LES CHAINES DE TÉLÉVISION. Impossible de s’en passer! Notez quand même que le portable ne fait pas encore le café.

C’est vrai, la téléphonie en France est super high tech. Mais qu'on est tranquille au Québec!

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Sac à main ou sac à dos?

Alors que les parisiennes, très chics, arborent leur petit sac à main, les montréalaises, très décontractées, déambulent avec le sac à dos, hiver comme été.

Les parisiennes adorent les sacs à mains. On en découvre de toutes sortes : des foncés, des colorés, des bariolés, des courts, des longs, des petits, des gros, des durs, des mous,... Ceux qu’on observe en grand nombre, mode oblige, ce sont les sacs cylindriques, avec une double bandoulière très courte (voir photo). Le sac est ainsi coincé sous le coude, au chaud sous les aisselles. Je me demande si tout cela est très pratique, mais la mode ici est importante et il est visiblement de bon ton de porter un sac au goût du jour.

A Montréal, c'est différent. La population est très relaxe, attachant plus d’importance à l’utilitaire qu’à l’esthétique. Le sac à dos y est légion, autant pour les hommes que pour les femmes. Pratique, en toile de couleur, il nous suit partout, on y met de tout. La peur du pickpocket est quasiment absente : pas besoin de plaquer son sac sous le coude.


Bien sûr, j’ai fini par me racheter un sac à la française, que je cale sous mon bras quand je circule sur les trottoirs bondés. Plus féminin et sécuritaire que le sac à dos, j’y ai également découvert un avantage certain : la petite pochette intérieure pour le téléphone portable, qui est un autre objet cher aux français et dont je parlerai bientôt.

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Paris underground

La ville souterraine de Montréal fait rêver tous les français (30 km sous terre !). Pourtant, à Paris, il est aussi possible d’y goûter un peu.

J'ai assisté à un salon au Palais des congrès de Paris, ce mois de février. La rame de métro m’a emmené jusqu’à la station « Porte de Maillot ». Or, je n’ai pas été dirigée à l’extérieur comme pour la majorité des sorties du métro parisien, mais vers un ensemble agréable de magasins, de cafés et de restaurants souterrains.

Je me suis sentie alors transportée dans la ville souterraine de Montréal. L’impression a été forte et agréable. Je l’ai laissé m’envahir et me faire voyager mentalement. J’ai marché dans cet espace qui m’a paru si familier : chaud et chaleureux, lumineux de toutes ces lumières électriques, aseptisé et artificiel mais accueillant et « cosy ».

Ce vagabondage au delà des océans a cessé brusquement aux portes du salon, mais m’a laissé des souvenirs sensoriels et ce texte-ci.

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Fresques murales à Montréal

Il y a beaucoup de fresques murales à Montréal, souvent très belles.
En voici quelques-unes, prises en 2007 dans un des quartiers centraux, le Plateau Mont-Royal :


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Festival Juste pour rire 07

Ha Ha! Rien qu'à y penser, j'suis morte de rire... J'arrive plus à écrire,
ça me coupe l'inspiration... Ha Ha Ha!

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Cherche vaches désespérement

Au Québec, il faut les chercher, les vaches. Pas aussi évident
qu'en France, où celles-ci paissent dans toutes les campagnes.
Parfois, on les trouve quand on s'y attend le moins.
Voir deuxième photo (les tâches marrons, sur fond blanc).



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Attention, chute d'écureuil

Regardez bien cet animal. C'est un écureuil, très commun à Montréal.

Imaginez maintenant cette bestiole vous tomber sur la face après une chute d'au moins 6 mètres. Un écureuil ayant fait une erreur de calcul dans son vol plané d'un arbre d'alignement à l'autre.

Et vous, tranquillement sur votre bicyclette, de retour vers la maison, vous sentez un choc soudain sur le coin du visage, accompagné de sensations un brin agréables (les poils sont doux...) et d'autres combien désagréables (les griffes!!!) et puis, plus rien.

Vous n'avez rien compris mais suffisamment pour réaliser qu'un écureuil vient de vous tomber dessus. Ce fut mon expérience l'été 2004.
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Matez les moineaux

Les moineaux sont une espèce internationale. Ils sont les mêmes à Montréal, à Paris ou à Pékin. Tout mignon finalement, toujours ébouriffés, très sociables et très propres. Regardez-les faire leur toilette.

Un animal à garder au coin de l'oeil en cas de bouffée de nostalgie : quand on les voit, où que l'on soit, on se croirait chez soi.
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Engagement citoyen











L'engagement citoyen s'affiche sur les portes des habitations du Plateau Mont-Royal :

- pas de publicités, ni circulaires dans cette boîte aux lettres
- pas de guerres pour du pétrole (autocollant, je pense, datant des nombreuses manifestations contre la guerre en Irak, en 2003, à Montréal, à -20 degrés C.)


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Montréal en bleu ou en rose?




Personnellement, je préfère Montréal en rose.

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