Mesdemoiselles de France
Messieurs, Mesdames, blablabla...
Mesdames qui êtes mariées
Mesdemoiselles, pas encore
Et Messieurs, on s'en f...
Eh bien voyons, pourquoi cela ?
Et vous, les pacsées et concubines :
êtes-vous dames ou demoiselles ?
Et Mesdames les divorcées,
faudrait-il que vous perdiez votre titre ?
Mesdemoiselles, le mariage est-il pour demain,
après-demain ou est-ce déjà bien tard ?
Lorsque les pétales seront fanées,
comment faudra t-il vous nommer ?
En attendant, Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
sachez que tout cela me paraît dépassé
et que la langue française de France
devrait un peu évoluer !
-
Les Amérindiens aiment "Barack Aigle noir"
Des centaines d'Amérindiens ont fait le voyage le 20 janvier dernier en direction de Washington, pour l'investiture d'Obama. Celui-ci a reçu de la nation Crow le nom de Barack Black Eagle [Barack Aigle noir].
« Pourtant, loin de l'euphorie et du bouillonnement d'idées, certains demeurent sceptiques. " Obama reste un homme politique, et moi je reste indien" lance le célèbre écrivain amérindien Sherman Alexie. "Je trouve qu'ils ont tous l'air de signataires de traités", poursuit Alexie, paraphrasant le musicien sioux John Trudell. [...]
Très souvent, ces premiers Américains sont invisibles, figés à jamais dans des images mythiques du passé. Ils sont présents sur les photos de Curtis et dans les tableaux de Remington et nous entendons parler d'eux à travers ce qu'en disent les milieux new age. Ils sont cools, ces Indiens. Et puis, dès qu'un nouveau casino ouvre près de l'autoroute, ou qu'une exposition de poteries fait parler d'elle, nous nous rendons compte qu'ils sont toujours là, parmi nous. [...]
Le combat épique des amérindiens a toujours consisté à essayer d'éviter de se faire engloutir par la culture dominante. Les indiens représentent moins de 2% des 300 millions d'Américains. La perte de leurs territoires a eu des effets dévastateurs. Les Indiens meurent plus jeunes que la plupart des Américains, ils souffrent de taux de suicide plus élevés, d'alcoolisme et de problèmes nutritionnels. [...]
Les Indiens qui ont été spoliés avec une brutalité proche du génocide se sentent proches de ceux dont les ancêtres sont arrivés ici enchainés, même si Obama est le fils d'un immigré. [...]
Dans le pays indien, où le désespoir imprègne jusqu'au paysage, le cynisme s'installe dès le plus jeune âge. [...] " La quête de l'identité est au cœur de la vie d'Obama [...]. C'est le combat des Indiens" ». [...]
-
Obama : YES ! Harper, noooooooooo
« Le nouveau président américain Barack Obama et le Premier ministre canadien Stephen Harper ont à peu près autant en commun que John Kennedy et John Diefenbaker (Premier ministre du Canada, de 1957 à 1963). Pas seulement parce que l'un est à gauche tandis que l'autre est conservateur. Le premier est un visionnaire tandis que l'autre est plutôt lent au démarrage. L'un est un communicant hors pair, tandis que l'autre a passé presque tout son premier mandat à essayer de ne pas communiquer. Obama privilégie le consensus. Harper préfère diviser pour mieux régner. Obama envisage le monde comme une grande famille. Harper penche davantage pour le choc des civilisations. Le nouveau président américain va fermer le centre de détention de Guantanamo alors que le Premier ministre canadien ne voyait pas d'inconvénients à son existence. Et Obama va bientôt mettre un terme à la guerre en Irak, un conflit auquel Harper ne voyait pas non plus d'inconvénients.
Obama est un grand cru, Harper une piquette. L'un est source d'inspiration, l'autre non. L'un fait la fierté des Américains tandis que l'autre indiffère les Canadiens. Mais le plus frappant, c'est que le nouveau président américain est probablement plus proche des valeurs canadiennes que le premier ministre canadien, dont l'état d'esprit reflète davantage celui de Calgary ou du Texas ». [...]
-
Le discours d'investiture d'Obama
Je me souviens de la grande déception de mes professeurs de l'UQAM (Université à Montréal) lorsque Al Gore a été battu contre W. Bush en 2000. Je pense que cette élection d'Obama est une grande avancée pour l'histoire, quoi qu'il arrive par la suite. J'étais à Washington il y a deux semaines, sur ces lieux chargés d'histoire et de symboles. Je peux imaginer d'autant mieux l'émotion de tous ces gens écoutant le discours d'Obama (en anglais), sur l'immense esplanade faisant face au congrès.
Voici les extraits qui m’ont le plus touchés :
[…] and each day brings further evidence that the ways we use energy strengthen our adversaries and threaten our planet. Remise en cause de l’utilisation de l’énergie : sa source géographique et surtout ses effets sur l’environnement. Ceci est de bon augure… We will harness the sun and the winds and the soil to fuel our cars and run our factories. Oui, il faut utiliser le vent et le soleil comme source d’énergie ! […] and roll back the spectre of a warming planet. Il faut contrer le spectre du réchauffement climatique. Quel changement radical par rapport au prédécesseur!
On this day, we gather because we have chosen hope over fear, unity of purpose over conflict and discord. Enfin, la peur est rejetée comme moteur de rassemblement. J’espère que certains autres politiciens que je ne nommerai pas en prendront de la graine…
We are a nation of Christians and Muslims, Jews and Hindus - and non-believers. Même les musulmans et les non-croyants ont leur place dans la nation américaine… Vive la diversité!
[…] and why a man whose father less than 60 years ago might not have been served at a local restaurant can now stand before you to take a most sacred oath. Evocation de son propre père qui a vécu la ségrégation et dont le fils devient président des Etats-Unis. C’est une des phrases les plus fortes du discours d’Obama, à mon avis : la ségrégation aux E.U. contre les afro-américains, c’était hier…
Espérons que tout ceci sera suivi d'effet !
Note : lisez le message de Anne Sinclair dans son blog. Madame Sinclair est une journaliste française et vit à Washington avec son mari Directeur du FMI... Egalement, la chronique de Pierre Foglia, un des journalistes québécois les plus fameux, du journal La Presse.
Faire du ski au coeur de Montréal
Effectivement, le meilleur moyen de bien passer les mois d'hiver, c'est de pratiquer les sports adaptés à cette saison. Et il y a l'embarras du choix.
A Montréal, il est possible de pratiquer un bon nombre de ces sports sans démarrer un moteur de voiture. En effet, le parc du Mont-Royal, appelé aussi la Montagne, est situé en plein cœur de la ville. Il s'agit d'une colline de 235 mètres d'altitude, surgit de terre au milieu d'une grande plaine et préservée du béton. La Montagne est un des lieux favoris pour pratiquer le ski de fond, la planche à neige, la raquette, la luge ou encore le patinage, et aussi bien sûr la marche à pied et le jogging, et même le vélo ! Pour ma part, il me suffisait de faire 50 mètres pour chausser mes skis, parfois avec les patins dans le dos. Le bonheur !
Même au plus froid de l'hiver, la Montagne est le lieu de toutes les promenades et un grand terrain de jeux pour tous, petits et grands.
Patinage au Lac des
Castors, et pistes
de luges en arrière.
Le temps des fêtes à Montréal
En avant goût du temps des fêtes, tous les salariés ont droit au party de bureau, courant décembre.
Déjà une ou deux bordées de neige ont blanchi le paysage. Les guirlandes lumineuses et les bonhommes de neige gonflables surgissent dans les jardins blancs. Les rues sont belles !
Beaucoup ont une semaine de congé imposée entre Noël et le jour de l’an et d'autres ont les deux « ponts ». Certains en profitent pour aller au chalet. Pour ceux qui restent en ville, c’est la ruée vers les magasins pour y trouver les derniers cadeaux, après une marche d’approche parfois périlleuse : marche crispée en pingouin sur les trottoirs verglacés et/ou à la queue leu leu sur des trottoirs partiellement déneigés !

Et hop ! On transporte le sapin dans le dos, et bébé suit à l'arrière, dans le traineau !
Noël se déroule en famille et le réveillon, en famille ou entre amis.

Décorés, admirés, au cœur des réjouissances et déjà, ils sont rabaissés au rang des objets encombrants à vite se débarrasser !
Au Québec, la bienséance veut qu'on se souhaite la bonne année entre les deux fêtes et la première semaine de janvier. En France, c'est tout le mois de janvier. Nous sommes le 15, je suis rentrée en France, donc j'ai encore le temps de vous souhaiter une bonne année !
-
Le tête à tête est-il devenu ringard?
Un américain habitant en France depuis 30 ans disait récemment sur France-Inter que les français ne sont pas chaleureux. Eh bien, je suis d’accord avec ce monsieur.
Les français sont devenus individualistes, renfermés dans leur sphère privée (famille et quelques amis) ou cachés derrière leur écran, chez soi et à l’extérieur. C’est très réconfortant, un écran d’ordinateur, de télévision ou de téléphone portable : plus besoin de faire l’effort de communiquer et de se confronter aux autres. L’écran ne vous juge pas et on en a le contrôle. Essayez de blaguer avec un inconnu dans la rue : pas sûr qu’il ait de la répartie, tout étonné qu’il sera qu’on lui adresse la parole !
Nos bulles protectrices sont efficaces. Effleurer cette bulle n’est pas aisé, y pénétrer relève de l'exploit ! Chacun garde ses distances. La galanterie et la séduction, ces règles tacites qui font battre les cœurs et nous sentir si vivants, seraient-elles devenues ringardes ? Les sites de rencontre forment un commerce juteux, alors que nous vivons si proches physiquement les uns contre les autres !
Les français se plaignent beaucoup et par conséquent, ils se font du mal tout seul. Et ils alimentent un cercle vicieux largement exploité par nos politiciens et médias qui nous abreuvent de nouvelles négatives et anxiogènes. La répétition des mots crise, chômage, insécurité, changements climatiques ou terrorisme s’inscrit dans les esprits. Un problème en remplace un autre. Les gens développent alors un sentiment de peur, qui paralyse, freine nos prises de risques et contribue à banaliser nos vies. Enfin, une société qui a peur est plus prompte à accepter ce qu’elle refuserait dans une autre conjoncture. Elle est plus facilement gouvernable !
Histoire absurde et virtuelle des années 2000
J’ai divorcé par simple email. D’ailleurs, je m’étais marié de la même façon, grâce à Yahoo! Mail, en prenant soin de mettre l’adresse électronique du maire en copie conforme. En fait, pour tout vous dire, on ne s’est jamais réellement rencontré !
La première fois, on s’est trouvé sur Meetic. On a échangé des courriels pendant des mois, et enfin on s’est décidé à se parler sur Skype. De là, on s’est observé de plus près par visioconférence, grâce à nos webcams. On a téléchargé et partagé plein de photos sur Flickr. La timidité s’est envolée et on a osé naviguer sur Sexadulte.com. On s’est bien sûr présenté nos amis sur Facebook, et les amis de nos amis sont devenus nos amis. J’ai ainsi eu plusieurs centaines d’amis virtuels et inconnus en quelques semaines! Je nageais dans le bonheur...
Alors on a fait des projets de couple : on a imaginé l’emplacement de notre futur nid d’amour sur Google earth et on l’a même construit grâce au jeu vidéo Le deuxième monde ! On a tout planifié sur Google agenda : mariage, enfants, maison.
Parfois, bien sur, il y a eu des querelles, comme dans n’importe quel couple. Mais on a toujours réussi à se réconcilier devant une recette du site Marmitton.org. On mangeait chacun notre plat entre deux chats sur Msn messenger… Les moments les plus difficiles sont survenus à chaque panne technique de notre fournisseur d’accès internet (FAI). Là, on a du fréquenter des cybercafés mais la présence physique d’êtres humains nous était difficile à supporter. A cette période, on s’est beaucoup envoyé de cadeaux, achetés électroniquement sur les sites Ebay ou Amazon.
Malheureusement, notre couple s’est effrité, et nous nous sommes séparés. On a du faire une séparation de biens : elle a gardé l’adresse email... et j’ai gardé le mot de passe ! Mais depuis, comme on est un peu nostalgique, on se retrouve sur Copains d’avant...
Les têtes qui tombent et celles qui restent

Alors que les E.U. ont littéralement viré de bord le 4 novembre dernier, le Canada et le Québec ont sagement gardé le cap, en réélisant M. Harper à Ottawa le 26 septembre (premier ministre canadien, du parti conservateur, l’homme aux yeux bleus) et M. Charest à Québec le 8 décembre (Premier ministre québécois, du parti libéral, l’homme aux belles boucles).

Alors que la campagne d’Obama a été suivie dans ses moindres détails, peu, surement, se sont intéressés aux élections du pays juste au-dessus. Ceci dit, je n’en voudrais à personne, car la politique canadienne et québécoise me paraissent peu captivantes. Mais stop, je n’en dirai pas plus : pas trop de critiques de mon deuxième pays, je suis assez chauvine. Tout de même, il s’est passé dernièrement et se passe encore des choses intéressantes et inhabituelles au niveau politique, mais bon, pas au point de me passionner. Je crois bien qu’ils discutent beaucoup entre eux, comme la photo l’indique :

-
France Inter chez Radio Canada...
La Tête au Carré (émission scientifique de France Inter) s'est envolée la semaine du 8 au 12 décembre 2008 pour Montréal, « chaleureusement accueillie dans les studios de Radio Canada où le sirop d'érable coulait à flot pour fêter la première tempête de neige de la saison...
Le programme a été le suivant :
08/12/2008 : La coopération franco québécoise, avec Rémi Quirion, Stéphane Catta, Yannick Villedieu
09/12/2008 : Le dopage et la lutte anti dopage, avec Christiane Ayotte
10/12/2008 : Le changement climatique au Québec, avec Paul Comtois, Claude Villeneuve
11/12/2008 : La supraconductivité, avec Louis Taillefer, Charles Lapointe
12/12/2008 : Anthropologie du Québec Amérindiens et population de souche européenne, avec Serge Bouchard, Akli Ait Abdallah, Bertrand Desjardins